Des Authuillois dans la Grande Guerre - Inauguration de l'exposition


Beau succès pour l'inauguration de notre premier projet 
dans le cadre du Centenaire de la Première Guerre mondiale.
Une centaine de personnes est venue découvrir l'exposition et partager un verre de l'amitié.
Accrochée aux murs de l'église d'Authuille, 
l'exposition est visible gratuitement et quand vous le souhaitez !

Des Auhtuillois dans la Grande Guerre - Exposition

Un jour, il y eut la guerre… 

Qu’ils furent appelés à combattre, qu’ils durent de quitter leur maison sous les bombardements, qu’ils aient perdu un membre de leur famille, un ami ou un voisin, les Français n’imaginaient pas que cette journée ensoleillée du 2 août 1914 bouleverserait leur existence à jamais. 

La présente exposition retrace le destin de plusieurs authuillois, natifs de la commune d’Authuille ou simples habitants. Jeunes adultes, pères de famille, ou encore anciens, un triste point commun les unie: la « Grande Guerre » fut pour chacun d’entre-eux le dernier épisode de leur vie.  

La vocation de cette exposition est de rendre à ces authuillois dont le nom est gravé sur le monument aux morts de la commune, toute leur humanité.

Lieux de décès des authuillois "mort pour la France"






English version

One day, it was the war ...

They were called upon to fight, they had to leave their homes in the bombing, they lost a family member, a friend or a neighbor, the French did not imagine that this sunny day on August 2 1914 will change their lives forever.
 
This exhibition traces the fate of several authuillois, native of the town of Authuille or residents. Young adults, fathers, or elders, had a sad thing in common : the "Great War". It was for each of them the last episode of their lives.
 
The purpose of this exhibition is to give all their humanity back to these authuillois whose name is engraved on the memorial of the town.

Des Authuillois dans la Grande Guerre - Boromée Vaquette

Boromée Vaquette


Boromée Vaquette est la première victime de la guerre du village. Alors qu'il mettait ses vaches au piquet près de Thiepval,  il est tué le 27 septembre 1914 à l’âge de 49 ans.

Né en 1865 à Ovillers-la Boisselle, Borommée est cultivateur.
Il se marie avec Arséline Porquet  avec laquelle il a 4 enfants, Julien, Amélia, Julienne et Rose. La famille habite rue du moulin.

Des Authuillois dans la Grande Guerre - Les unités de combats

Qu'est ce qu'un régiment d'infanterie territoriale ?  

Un régiment d'infanterie territoriale regroupe des soldats dont l'âge est compris entre 39 ans et 49 ans. Jugés trop âgés pour combattre ces soldats effectuent des missions  variées : surveillance des bâtiments publics, des voies de communication et des camps de prisonniers, travaux de terrassement dans les tranchées, inhumation des corps...
Le besoin de soldats combattants grandissant au fil de la guerre, les régiments d'infanterie territoriale ont été progressivement intégrés aux régiments d'infanterie active.


Qu'est ce qu'un régiment d'infanterie ?  

Un régiment d'infanterie, également appelé « régiment d'infanterie active », est constitué de soldats à pied allant en groupe au contact direct avec l'ennemi.


Qu'est ce qu'un bataillon de chasseurs à pied ?  

Un bataillon de chasseurs à pied est composé de soldats vifs et bons tireurs. Ces derniers mènent des opérations ciblées, généralement à l'avant de l'infanterie.

Qu'est ce qu'un escadron du train des équipages militaires ?  

Un escadron du train des équipages militaires assure la liaison entre le front et l'arrière-front. Selon différents moyens de transport (train, automobile, chevaux), les soldats d'un escadron ravitaillaient les lignes du front en hommes et en matériel.  Au sein d'un escadron, certaines compagnies étaient spécialisées. Par exemple, une compagnie était chargée d'acheminer l'aide médicale tandis qu'une autre transportait les denrées alimentaires.
La compagnie d'Alfred Lenglet constituait une boulangerie mobile.  


Qu'est ce qu'un régiment d'artillerie ?  

Un régiment d'artillerie a pour mission d'envoyer des projectiles de gros calibre sur les positions ennemies. Le régiment de Louis Ruin, constitué de 12 batteries de 75 avait la charge de 48 canons.

Des Authuillois dans la Grande Guerre - Louis Ruin

Louis Ruin

 

Louis Ruin est né le 24 novembre 1876 à Aveluy. Il est le fils d’Alfred Ruin et d’Eugénie Lombard. L’un de ses frères, Joseph, décède à Authuille durant la Grande Guerre. Il est inscrit sur le monument aux morts d’Authuille, en tant que "victime civile".  Louis est marié avec Claire Janson. De leur union, naissent deux enfants: Robert et Maxime. Ils vivent rue d'Albert. Louis exerce alors le métier de mouleur à l'usine Rochet à Albert.  

En août 1914, Louis intègre 37e régiment d'artillerie.   

Il décède le 7 novembre 1918 à Bourges, ville de garnison de son régiment.




English version

Louis Ruin

Louis Ruin was born on November 24, 1878 in Aveluy. He was the son of Alfred Ruin and Eugénie Lombard. His brother, Joseph, is dead in Authuille during the Great War. His name is inscribed on the War Memorial as "victime civile".
Louis married Claire Janson. They had two children : Robert and Maxime. They lived in Albert street. He worked as moulder at Rochet factories in Albert.

On August 1914, Louis incorporate the 37th artillery regiment.

 He is dead on November 7, 1918 in Bourges, in the regiment's garrison town.

Des Authuillois dans la Grande Guerre - Sylvain Talon

Sylvain Talon


Fiche individuelle de décès © Mémoire des hommes
Sylvain Talon est né le 15 novembre 1895 à Authuille. Il est le fils d'Armand Talon et de Marie Fernet. Lors du recensement de 1911, il n'habite plus le village.

Sylvain est incorporé au sein du 9e Bataillon de Chasseurs à Pied, sous le matricule au corps 4928/581 au bureau de recrutement de Péronne, en tant que soldat de 2e classe.

Carte postale, collection privée













Il est tué par l'ennemi le 24 juin 1915 à Calonne (Meuse). Sylvain n'a pas 20 ans quand il trouve la mort.
Il est reconnu "mort pour la France" par le jugement du 15 mars 1922.




English version


Sylvain Talon

 

Sylvain Talon was born on November 15, 1895 in Authuille. He was the son of Armand Talon and Marie Fernet. In 1911, he did not live in Authuille.

Sylvain was incorporated in the 9th Bataillon de Chasseurs à Pieds, under the registration body 4928/581 in the recruiting office of Peronne, as a 2nd class soldier.

He died on June 24, 1915 in Calonne (Meuse). Sylvain was not 20 years when he was killed.
He was recognized "mort pour la France" by the judgment on Mars 15, 1922.

Des Authuillois dans la Grande Guerre - Alfred Guilmont

 

Alfred Guilmont

Fiche individuelle de décès © Mémoire des hommes



Alfred Guilmont est né le 16 novembre 1890 à Authuille. Il est le fils de Désiré Guilmont et de Marie Cauchy.  

Il est mobilisé au sein du 8e Bataillon de Chasseurs à Pied, sous le matricule au corps 1754/597 au bureau de recrutement d'Abbeville, en tant que soldat de 1ère classe.   

Le 9 mai 1915, il est tué par les Allemands à Bagatelle (Meuse), à l'âge de 24 ans.




English version

Alfred Guilmont

Alfred Guilmont was born on November 16, 1890 in Authuille. He was the son of Désiré Guilmont and Marie Cauchy.

He was called to serve in the 9th Bataillon de Chasseurs à Pieds, under the registration body 1754/597 in the recruiting office of Peronne, as a 1st class soldier.

On May 9, 1915, he was killed by the Germans in Bagatelles (Meuse). He was 24 years old. 

Des Authuillois dans la Grande Guerre - Lucien Douvry

Lucien Douvry

Fiche individuelle de décès © Mémoire des hommes

Lucien Douvry est né le 18 septembre 1881 à Authuille. En août 1914, il est menuisier. Lucien habite alors rue Bustière avec ses parents, Victor Douvry et Marie Guibert. 
Il est appelé à servir dans le 120e régiment d'infanterie, sous le matricule au corps 12776/1249 au bureau de recrutement de Péronne, en tant que soldat de 2e classe. 

Le 15 mars 1915, il est tué par les Allemands à Mesnil-lès-Hurlus (Marne) dans le cadre de l'offensive de Champagne. Lucien avait 33 ans. 
Il est reconnu "mort pour la France" par le jugement du 19 janvier 1921.



English version

Lucien Douvry

Lucien Douvry was born on September 18, 1881 in Authuille. In 1914, he was carpenter. He lived in Bustière Street with his parents, Victor Douvry and Marie Guibert.

He called to serve in the 120th infantry regiment, under the registration body in 12776/1249 in the recruiting office of Peronne, as a 2nd class soldier.

On Mars 15, 1915, he was killed by the Germans in Mesnil-lès-Hurlus (Marne) during the Battle of Champagne. Lucien was 33 years old.

He was recognized "mort pour la France" by the transcribed act of January 19, 1921.

Des Authuillois dans la Grande Guerre - Rémi Gélon, Alfred Lenglet, Alphonse Margotin

Rémi Gélon 

 

Rémi Gélon est né le 7 décembre 1838 à Authuille. Manouvrier, il vit avec son fils Henri, rue d'En bas. Alors que son fils est appelé sous les drapeaux, Rémi reste à Authuille.
Le 1er février 1915, son domicile est frappé par un obus, il meurt à l’âge de 77 ans.



English version

Rémi Gélon

 

Rémi Gélon was born on December 7, 1838 in Authuille. He was farmer. He lived with his son, Henri, in "En Bas" street.
While his son was called on the flag, Rémi stayed in Authuille.
On Febuary 1, 1915, his house was stricked by a shell. He died when he was 77 years old.


Alfred Lenglet 

 

Carte postale, collection privée

Alfred Lenglet est né le 11 mai 1868 à Rue. Il se marie le 8 juillet 1893 à Authuille avec Pauline Dufour, la sœur de Hyacinthe Dufour, "mort pour la France" le 3 octobre 1914. Le couple habite rue d'Albert.Alfred est alors bûcheron.   

Fiche individuelle de décès © Mémoire des hommes






Il est appelé à servir au sein du 2e Escadron du Trains des Équipages Militaires, sous le matricule au corps 7187/113 au bureau de recrutement de Péronne. 
Il est nommé brigadier dans la 3e Compagnie, chargée de la boulangerie mobile.

Le 18 février 1915 il meurt à l'hôpital temporaire n°5 à Amiens, blessé par des éclats d'obus. Alfred était âgé de 46 ans.
Son corps est rapatrié au cimetière communal d'Authuille où il repose encore aujourd'hui.




English version

Alfred Lenglet

 

Alfred was born on May 11, 1868 in Rue. He married Pauline Dufour on July 8, 1893 in Authuille. Pauline was Hyacinthe's sister, who died on October 3, 1914, "mort pour la France".
The couple lived in Albert street. Alfred was lumberjack.

He called to serve in the 2nd Escadron des Trains des Équipages Militaires, under the registration body in 7187/113 in the recruiting office of Péronne. He was appointed sergeant in the 7e company, responsibility of the bakery mobile.

On Febuary 18, 1915 he died in the n°5 temporary hospital in Amiens. He was wounded by sharpnels. Alfred had 46 years old.
His body was repatriated in the Authuille cemetery where he is buried today.

 

 

Alphonse Margotin

 

Alphonse Margotin est né le 4 octobre 1866 à Authuille. En 1911, il habite rue d'Albert avec son épouse, Pulchérie Pezé et ses filles, Antonia et Maria. Il est alors maçon. 
Tout comme Rémi Gélon, Alphonse meurt lors d'une violente canonnade, à son domicile, le 15 février 1915 à l’âge de 48 ans.



English version

Alphonse Margotin 

 

Alphonse Margotin was born on October 4, 1866 in Authuille. In 1911, he lived in Albert street with his wife, Pulcherie Pezé and his daughters, Antonia and Maria. He was mason.
As Rémi Gélon, Alphonse is dead during a violent cannonade, in his house, on Febuary 15, 1915. He had 48 years old.

Des Authuillois dans la Grande Guerre - Julien Choquet, François Fernet

François Fernet 

 

Fiche individuelle de décès © Mémoire des hommes
François Fernet est né le 13 septembre 1878 à Authuille. Il est le fils de Charles Fernet et de Louise Philippe. Il est le frère d'Anatole Fernet, "mort pour la France" le 3 septembre 1914.

Installé à Harbonnières où il exerce le métier de cordonnier, François se marie avec Juliette Boyenval le 13 janvier 1907. Il aura quatre enfants : Simone, Raymonde, René et Marthe.  

Lorsque la guerre éclate, il est mobilisé au sein du 16e régiment d'infanterie territoriale sous le matricule au corps 3104/605 au bureau de recrutement de Péronne, en tant que soldat de 1ère classe. 

 Le 21 novembre 1914, François est tué au combat, à Nieuport, au cours de la bataille de l'Yser (Belgique). Sa mort intervient lors de la défense de la rive droite de la rivière Yser. Il avait 36 ans.   
Son corps repose à la nécropole nationale Notre-Dame de Lorette (carré 48, rang 8, n° 9590). 

Il est inscrit sur le monument aux morts d'Harbonnières.




English version

François Fernet

 

François Fernet was born on September 13, 1878 at Authuille. He was the son of Charles Fernet and Louise Philippe. He was the brother of Anatole Fernet, "mort pour la France", the september 13, 1914.

He lived in Harbonnières where he was shoemaker. François married Juliette Boyenval, the January 13, 1907. They had 4 children : Simone, Raymonde, René and Marthe.

At the outbreak of war, he was incorporated in the 16th Territorial Infantry Regiment under the registration body in 3104/605 in the recruiting office of Péronne, as 1st class soldier. 

The November 21, 1914, François was killed, at Niewport, during the battle of Yser (Belgium). His death happened while the defense of the right bank of the Yser river. He was 36 years old.
His body was buried at the National Necropolis Notre-Dame de Lorette.

His name is inscribed on the War Memorial at Harbonnières.



Julien Choquet

 

Fiche individuelle de décès © Mémoire des hommes
Julien Choquet est né le 28 juillet 1875 à Authuille. Il est le fils d'Alphonse Choquet et de Louise Cliquet. 

Au moment de l'éclatement de la guerre, il est marié avec Félicienne Lerognon depuis le 17 novembre 1900. Ils vivent à Saint-Dié dans les Vosges.  

Le 2 août 1914, il est intégré au sein du 12e régiment d'infanterie territoriale dans la 7e compagnie, en tant que soldat de 2e classe.  

Le 11 novembre 1914, il tombe sous le feu de l'ennemi à Lombartzyde (Belgique), lors de la défense de l'Yser. Il est âgé de 39 ans.  

Il est reconnu "mort pour la France" par le jugement datant du 24 juillet 1920. 

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la Place Saint-Roch à Amiens.




English version

Julien Choquet

 

Julien Choquet was born on July 28, 1875 at Authuille. He was the son of Alphonse Choquet and Louise Cliquet. Julien married Félicienne Lerognon, the November 17, 1900. They lived in Saint-Dié (Vosges).

The August 2, 1914, he was incorporated in the 12th Territorial Infantry Regiment, in the 7e company, as  2nd class soldier. 

The November 11, 1914, he fall under the fire of the enemy at Lombartzyde (Belgium), during the battle of Yser (Belgium). He was 39 years old.

Julien was named "mort pour la France" by the judgment on July 24, 1920.
His name is inscribed on the War Memorial Saint-Roch place at Amiens.

Des Authuillois dans la Grande Guerre - Louis Warnet, Hyacinthe Dufour, Louis Desailly

Fiche individuelle de décès © Mémoire des hommes

 Louis Warnet

 

Louis Warnet est né le 22 février 1882 à Pozières. Marié avec Yvonne Drouard, il a une fille, Gisèle. 

À la déclaration de la guerre, il est incorporé au sein du 8e Bataillon de Chasseurs à Pied, en tant que soldat de 2e classe. 

Le 2 octobre 1914, il meurt des suites d'une maladie à l'hôpital temporaire n°4 de Troyes (Aube), installé dans les locaux de l'École Normale d'Instituteurs. Il était âgé de 32 ans.  Il est reconnu "mort pour la France" par l'acte retranscrit du 26 juillet 1920. Son nom est inscrit sur le monument aux morts  de Pozières.



English version

Louis Warnet

 

Louis Warnet was born on febuary 22, 1882 in Pozières. Married with Yvonne Drouard, he had a daughter, Gisèle.

At the outbreak of war, he was incorporated in the 8th Battalion of piedestran hunters, as 2nd class soldier.

On October 2, 1914, he died from an illness at the temporary hospital No. 4 of Troyes (Aube), installed in the premises of the Normal School Teachers. He was 32 ​​years old.

He was recognized "mort pour la France" by the transcribed act of July 26, 1920. His name is engraved on the War Memorial of Pozieres.

Hyacinthe Dufour

 

Fiche individuelle de décès © Mémoire des hommes
Hyacinthe Dufour est né le 17 juillet 1876 à Authuille. Il est le fils d'Aimé Dufour et de Marie Antoni.  Parti d'Authuille, il se marie avec Jeanne Marie Le Morellec, le 19 juillet 1902 à Maisons-Alfot (Val-de-Marne).  Au début le la guerre, il habite au 11 bis, Citée d'Alfort à Maisons-Alfort et exerce le métier de limeur.  

Lors de la mobilisation, il est incorporé au sein du 16e régiment d'infanterie territoriale sous le matricule au corps 1909/692 au bureau de recrutement de Péronne, en tant que soldat de 2e classe.  

Hyacinthe trouve la mort le 3 octobre 1914 à Courcelles-le-Comte (Pas-de-Clais). Il avait 38 ans. Une première fois inhumé par les allemands, il repose aujourd'hui, à Courcelles-le-Comte, dans la fosse commune sur laquelle est élevé un monument en hommage aux 821 poilus tombés lors des combats de ce jour.  
Détail du monument de Courcelles- le-Comte, crédit Authuille Historique

Il est reconnu "mort pour le France" par le jugement du 27 décembre 1918. Il est inscrit sur le monument aux morts de Maisons-Alfort (Val-de-Marne). 



English version

Hyacinthe Dufour

 

Hyacinthe Dufour was born on july 17, 1876, in Authuille. He was the son of Aimé Dufour and Marie Antoni. Authuille leaved, he married Jeanne Marie Le Morellec, on July 19, 1902 in Maisons-Alfort (Val-de-Marne). At the beginning of the war, he lived at 11a Citée Alfort, Maisons-Alfort and worked as a filer.

At mobilization time, he was incorporated to the 16th Territorial Infantry Regiment under the registration body in 1909/692 in the recruiting office of Peronne, as  2nd class soldier.

Hyacinthe was killed on october 3, 1914 in Courcelles-le-Comte (Pas-de-Clais). He was 38 years old. A first time buried by the Germans, he rests now in Courcelles-le-Comte, in the common grave on which is erected a memorial to the memory of the 821 Poilus killed during the fights of this day.


Louis Desailly 

 

Fiche individuelle de décès © Mémoire des hommes
Louis Desailly est né le 29 janvier 1878 à Puisieux (Pas-de-Calais). Au moment de la déclaration de la guerre, il habite à  Hébuterne, rue du four, avec son épouse, Marie Degardin  et ses 3 fils, Jules, Ernest et Henri. Il y exerce le métier de cultivateur.  

Louis est appelé à servir dans le 16e régiment d'infanterie territoriale, sous le matricule au corps 5219/529 au bureau de recrutement de Péronne, en tant que soldat de 2e classe. 

Engagé dans le même régiment que Hyacinthe Dufour, Louis fait partie des 821 soldats morts à Courcelles-le-Comte (Pas-de-Calais), le 3 octobre 1914. Décédé non loin de son village natal, Louis avait 36 ans.   Il est reconnu "mort pour la France" par le jugement du 19 novembre 1919.  
Monument de Courcelles- le-Comte, crédit Authuille Historique



English version

Louis Desailly

 

Louis Desailly was born on january 29, 1878 in Puisieux (Pas-de-Calais). At the time of the declaration of war, he lives in Hebuterne, du four street, with his wife, Marie Degardin and his three sons, Jules, Ernest and Henry. He was farmer.

Louis is called to serve in the 16th Territorial Infantry Regiment, under the registration body 5219/529 in the recruiting office of Peronne, as 2nd class soldier.

Engaged in the same regiment as Hyacinthe Dufour, Louis is one of the 821 soldiers killed in Courcelles-le-Comte (Pas-de-Calais), october 3, 1914. Died near his hometown, Louis was 36 years old. He was recognized "mort pour la France" by the judgment on november
19, 1919.
 

Des Authuillois dans la Grande Guerre - Anatole Fernet, Georges Hénot

Anatole Fernet

 

Anatole Fernet, collection privée





Anatole Fernet est né le 11 septembre 1871 à Authuille. Il est le fils de Charles Fernet et de Louise Philippe. Il est le frère de François Fernet, "mort pour la France" le 21 novembre 1914.





Brevet de Chevalier de la Légion d'honneur,  13 avril 1908, base Léonore





Engagé dans l'armée depuis 1891, Anatole est un militaire de carrière. D'ailleurs, en 1908, il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur pour sa participation à différentes campagnes d'Afrique. 


Au commencement du conflit, il est en garnison à Casablanca (Maroc). Il est alors capitaine de la 11e compagnie du 2e régiment de marche des tirailleurs marocains.  

Fiche individuelle de décès © Mémoire des hommes



Le 5 septembre 1914, il est mortellement blessé au ventre lors de la bataille de l'Ourcq, plus précisément dans le secteur comprenant les communes de Penchard et Monthyon (Seine-et-Marne).
Un récit de son action lors de cette offensive nous est parvenu dans un ouvrage consacré à la brigade marocaine écrit, par le Maréchal Juin :

 " Pendant que les trois autres compagnies du bataillon investissaient, sous un feu d'enfer, le bois Penchard, la mienne avait été tenue en réserve, prête à renforcer leur ligne. Me trouvant avec ma section derrière la 11e, première compagnie à gauche de celles déjà engagées, j'avais vu passer près de moi le capitaine Fernet qui la commandait. C'était un vieux légionnaire que rien ne pouvait émouvoir. Il avançait, se tenant droit, mais le visage blême. Il me dit au passage qu'il venait d'être blessé par une balle au ventre. Il devait mourir le soir même. Avant de partir, il avait passé le commandement de sa compagnie à son lieutenant en premier, mon camarade Dentz." 

Le 13 septembre 1914, il meurt au collège de Juilly (Seine et Marne), alors hôpital d'évacuation, et enterré le lendemain dans le cimetière de cette commune. Il y repose encore aujourd'hui. Dans un ouvrage intitulé "Banquet annuel des anciens élèves du collège de Juilly", un passage mentionne la mort et l'enterrement d'Anatole :
Sépulture d'Anatole,

"Dimanche 13 septembre.  A 14 h. 3o meurt le capitaine Fernet des tirailleurs marocains. Véritable brave. 
Lundi 14 septembre.  Exaltation de la Sainte Croix. Encore des coups de canon pendant ma messe.  A 14 h. 3o, messe d'enterrement du capitaine Fernet. Les habitants du village sont venus rendre par leur présence ce dernier hommage à un brave."

Anatole est cité à l'ordre de l'armée à titre posthume en décembre 1914 :   

"Fernet, capitaine au rég. de chasseurs indigènes mortellement atteint d'une balle dans le ventre le 5 septembre : 65 en conduisant sa compagnie à l'attaque, a voulu regagner seul le poste de secours, après avoir passé le commandement à son lieutenant et n'a consenti à se laisser panser qu'après ses hommes."

En plus de figurer sur le monument aux morts d'Authuille, son nom est inscrit sur une plaque commémorant les officiers du 1er régiment marocain à Bourg-en-Bresse.




English version

Antole Fernet

 

Anatole Fernet was born on September 11, 1871 in Authuille. He was the son Charles Fernet and Louise Philippe. He was the brother François Fernet, "mort pour la France" on november 21, 1914.
Enlisted in the army since 1891, Anatole was a military carrer. Moreover in 1908, he earned the title of "Chevalier de la légion d'Honneur" for his participation in various campains in Africa.

 At the beginning of the conflict, he was stationed in Casablanca (Morocco). Then, He was captain of the 11th company of the 2nd regiment of Moroccan riflemen.
On september 5, 1914, he was fatally wounded in the stomach during of the Battle of Ourcq, more precisely in the aera of the towns Penchard and Monthyon (Seine-et-Marne).
One of his action, during the offensive, is reported to us in the book "Moroccan brigade" writing by the Maréchal Juin :

"While the other three companies of the battalion invested the Penchard wood, under a hellish fire, mine was held in reserve, ready to strengthen their line. Finding myself with my section behind the 11th, first company on the left of those already engaged, I saw, near me, the Fernet captain who commanded them. he was an old legionnaire that nothing could move. He walked, standing upright, but with a pale face. Going through, he told me that he had been wounded by a bullet in the stomach. he died the same night. Before leaving, he gave the command of his company to his first lieutenant, Dentz my friend. "

On september 13, 1914, he died at the College of Juilly (Seine et Marne), evacuation hospital, and was buried the next day in the cemetery of this town. Where Anatole is still today. In a book titled "Annual Banquet Alumni College of Juilly" a part mentions the death and burial of Anatole

"Sunday, September 13. At 14 h. 3o dies Captain Fernet from Moroccan riflemen. True brave.
Monday, September 14. Exaltation of the Holy Cross. There is still gunfire during my mass. At 14 h. 3o, funeral mass for Captain Fernet. The villagers came to pay their last respects to a brave man. "

Anatole was named to "l'Ordre de l'Armée" posthumously in December 1914:
 
"Fernet, captain of the native hunter regiment, fatally wounded by a bullet in the belly on september 5: 65 driving his company in the attack, he wanted to return alone to the first aid station, after giving the command to his lieutenant and he wanted to be heal after his men. "

In addition to his inclusion on the
Authuille memorial, his name is engraved on a plaque commemorating the officers of the 1st Regiment of Morocco in Bourg-en-Bresse.


 

Georges Hénot

 Fiche individuelle de décès © Mémoire des hommes

Georges Hénot est né le 30 janvier 1893 à Authuille. Il est le fils de Bénoni Hénot et de Aglaé Quévenne.  Avant la guerre, Georges est employé comme ajusteur dans les usines Danicourt à Albert. Il vit avec sa mère rue Bonnemain.

Au moment de la déclaration de guerre, Georges effectue son service militaire et ce, depuis novembre 1913. Il est intégré au 72e régiment d'infanterie sous le matricule au corps 5540/517 au bureau de recrutement de Péronne, en tant que soldat de 2e classe.

Il est blessé mortellement, à Marupt-le-Montois, au cours de la Bataille de la Marne. Porté disparu pendant plusieurs jours, il décède le 13 septembre 1914 dans l'ambulance 8 du 2e Corps d'Armée, qui se située à Sainte-Livière (Marne).


Carte postale, collection privée



English version

Georges Hénot

Georges Hénot was born on january 30, 1893 in Authuille. He was the son of Bénoni Hénot and Aglaé Quévenne. Before the war, Georges was employed as a fitter in Danicourt factories in Albert. He lived with her mother, in Bonnemain street.

At the time of the declaration of war, George is enlisted in the military service since November 1913. He was in the 72nd Infantry Regiment under the registration 5540/517 in the recruiting office of Peronne, as a soldier of the 2nd class.

He was mortally wounded at Maurupt-le-Montois, during the Battle of the Marne. Missing for several days, he died on september 13, 1914 in the ambulance 8 of the 2nd Corps, which is located in Sainte-Livière (Marne).